Opéra de Giacomo Puccini
Livret de Luigi Illica et Giuseppe Giacosa
D’après la pièce de Victorien Sardou

Distribution

Direction musicale Alexandra Cravero
Mise en scène Florent Siaud
Conseiller musical Fabien Waksman
Assistant à la mise en scène Johannes Haider
Scénographie Romain Fabre
Lumières Nicolas Descoteaux
Vidéo Éric Maniengui
Costumes Jean-Daniel Vuillermoz
Maquillage Emmanuelle Verani


Avec
Tosca Axelle Fanyo
Mario Thomas Bettinger
Scarpia Christian Helmer
Angelotti Adrien Fournaison
Spoletta Étienne Duhil de Bénazé 
Le Sacristain / Sciarrone Mathieu Gourlet

Orchestre Les Frivolités Parisiennes
Co-Production Opéra de Reims

TOSCA


10 novembre 2023 | Théâtre Impérial – Opéra de Compiègne | 20h30
11 novembre 2023
| Théâtre Impérial – Opéra de Compiègne | 20h30
14 novembre 2023 | Théâtre Debussy – Maison Alfort | 20h00
25 novembre 2023 | Théâtre de Saint-Dizier | 20h30
09 décembre 2023
| Opéra de Reims | 20h00
10 décembre 2023 | Opéra de Reims | 15h00
28 mars 2024 | Centre des Bords de Marne – Le Perreux | 20h30
04 avril 2024 | Centre culturel arc en ciel – Théâtre Rungis | 20h30

« Dans ce spectacle, nous ne sommes pas tout à fait à Rome en 1800. Nous errons plutôt dans certains de ces étranges couloirs italiens dont le réalisateur contemporain Paolo Sorrentino a le secret dans ses films (Il Divo ; La grande Bellezza) comme dans ses séries (The Young Pope ; The new Pope). Ici, pas d’architecture écrasante ni de mobilier impérial, mais de vastes voiles qui flottent de toutes parts, entre oxygène poétique et asphyxie tragique.

Dans l’acte I, d’immenses drapés blancs dissimulent l’échafaudage qui mène à la figure sacrée et dissimu- lée de la Madone, tandis qu’une poignée de prie-Dieu suffisent à évoquer le caractère sacré de l’église. Dans l’acte II, les rideaux translucides sont bercés par la brise tiède de Rome ou suggèrent, en ombres chinoises, les chœurs du jardin et la silhouette de l’amant torturé. Dans l’acte III, une soie bleue sombre nous plonge dans le monochrome d’une nuit étouffante qui va finir par avaler les amants maudits.

Sur ces tissus qui s’inspirent du principe des rideaux Kabuki, des images évanescentes apparaissent pour représenter le souffle continu de l’art, de la vie et de la mort mais aussi, la part de rêve qui se cache dans la musique capiteuse de Puccini. Dans cet univers épuré, les corps en costumes contemporains s’abîment dans des rapports de force ou séduction que cette version chambriste rend encore plus poignants. »