Musique Reynaldo Hahn
Livret Sacha Guitry 


Direction musicale Samuel Jean
Mise en scène Émeline Bayart
Assistant à la mise en scène Quentin Amiot
Scénographie et costumes Anne-Sophie Grac
Lumières Joël Fabing


Distribution

Marie-Anne Sheva Tehoval
Antoinette Clémence Tilquin
Félicie Émeline Bayart
Prosper Marc Labonnette
Claude Victor Sicard
Jean-Paul / M. Victor Jean-François Novelli
Hillarion Lallumette Carl Ghazarossian 


Avec l’Orchestre des Frivolités Parisiennes


 
Coproduction : Bru Zane France / Opéra de Tours / Opéra Grand Avignon / Opéra de Rouen Normandie / Opéra de Massy
Production déléguée : Bru Zane France
Décors et accessoires réalisés par les ateliers de l’Opéra de Tours
Costumes réalisés par les ateliers de l’Opéra Grand Avignon
Éditions musicales Salabert

Ô MON BEL INCONNU


Du 7 au 16 avril 2023 | Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet

Le chapelier Prosper Aubertin, marié et père, rêve d’aventures pour échapper à sa routine bourgeoise. Il passe une petite annonce pour trouver une maîtresse. On imagine les quiproquos adultérins pointer déjà le bout de leur nez. Oui, mais le livret d’Ô mon bel inconnu est écrit par Sacha Guitry, et l’histoire prend un tour fantaisiste et brillant qui n’appartient qu’à lui. Avec un supplément de délire : parmi les réponses que reçoit Aubertin se trouvent deux lettres, écrites par sa femme et par sa fille. Sans oublier celle de sa bonne. Ainsi qu’un supplément de finesse : le vaudeville se déplace au pays basque et se teinte d’explorations psychologiques tendres-amères sur l’insatisfaction et l’attrait de l’inconnu.

La mise en scène de cette production imaginée par le Palazzetto Bru Zane, qui met chaque saison à l’honneur une œuvre du répertoire français (de la période romantique ou parmi ses héritiers), est assurée par Emeline Bayart, tantôt Becassine pour Denis Podalydès au cinéma, tantôt gouailleuse pour des récitals à l’Opéra-Comique, en un mot figure contemporaine vissée avec humeur et humour entre la Belle Epoque et l’entre-deux guerres. Elle cherche dans l’élégance des années 30 et sous la doublure des chapeaux ce qui distingue un amour idéal d’un amour idéalisé et interprète le rôle de Félicie – la bonne – tenu lors de la création de cette comédie musicale, en 1933, par Arletty. Le jeune chef Samuel Jean fait, lui, pétiller la musique de Reynaldo Hahn, aussi légère et attirante qu’un bel inconnu.