Musique Maurice Yvain
Livret Jacques Bousquet et Henri Falk 

Distribution

Mise en scène Pascal Neyron
Collaboratrice artistique Elisabeth de Ereño
Régie Générale Mathieu Prud'homme
Scénographie et lumières Camille Duchemin
Régisseuse lumières et vidéo Estelle Cerisier
Chef de Chant Etienne Jacquet
Chorégraphie Aure Wachter
Création Costumes Sabine Schlemmer
Réalisation Costumes Julia Brochier, Anaïs Parola, Selma Delabrière
Réalisation chapeaux (Mme Patarin) Laëtitia Mirault
Habillage Mélanie Leprince
Création perruques et maquillage Maurine Baldassari
Coiffure et maquillage Maurine Baldassari, Caroline Boyer
Conseiller artistique Christophe Mirambeau

Distribution
Colette Patarin Amélie Tatti
Achille Patarin Philippe Brocard
Suzanne Patarin Lara Neumann
Baronne Skatinkolovitz Marie Lenormand
Nane Julie Mossay
André Sartène Aurélien Gasse
Léon Mézaize Charles Mesrine 

Orchestre Les Frivolités Parisiennes

Une production Les Frivolités Parisiennes
Co-production Opéra de Reims et Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Une production musicale menée sans chef d'orchestre, dirigée par Thibaut Maudry, premier violon


Avec le soutien de : la DRAC Île-de-France, la Région Île-de-France, l’Opéra de Reims, l’Adami, la Spedidam, le CNM.

GOSSE DE RICHE

08 mars 2024 | Athénée Théâtre Louis-Jouvet | 20h00
09 mars 2024 | Athénée Théâtre Louis-Jouvet | 20h00
10 mars 2024
| Athénée Théâtre Louis-Jouvet | 16h00
12 mars 2024
| Athénée Théâtre Louis-Jouvet | 20h00
13 mars 2024
| Athénée Théâtre Louis-Jouvet | 20h00
15 mars 2024
| Athénée Théâtre Louis-Jouvet | 20h00
16 mars 2024
| Athénée Théâtre Louis-Jouvet | 20h00
17 mars 2024
| Athénée Théâtre Louis-Jouvet |16h00
22 mars 2024 | Théâtre Impérial – Opéra de Compiègne | 20h30
24 mars 2024 | Opéra de Reims | 15h00

Gosse de Riche est un vaudeville musical, une machine à jouer et à rire, grinçante voire cinglante sur la société et la vie bourgeoise des années vingt.

Colette, la Gosse de riche, tombe amoureuse d’un jeune artiste, André, et trouve le moyen de rompre avec son statut social qu’elle rejette tant. Elle l’invite à un week-end familial pour officialiser leur amour qui semble déjà tout acquis. Mais la liaison partagée d’André et du père de Colette avec la même femme et la découverte de tous ces secrets et de ces combines font exploser la bienséance et l’identité bourgeoise d’une famille qui se sentait à l’abri.

Les questions de déterminisme social et de rébellion sont au cœur de Gosse de Riche. Si le livret, signé Bousquet et Falk, rit du comportement inopportun de Colette en société (et qui l’est réellement !), il trame surtout le parcours de cette jeune fille dans sa recherche de liberté et d’émancipation, avec la naïveté cruelle des premières amours. Il dresse le portrait d’une fille puissante face à beaucoup d’hommes impuissants, lâches et parvenus !

Les icônes sont sublimes parce qu’elles sont fragiles : Colette, à presque 20 ans, n’a rien d’une héroïne mythologique. Elle est au bord de la rupture adolescente; Seule dans sa quête, elle résiste.

Gosse de riche est une comédie sociale, un vaudeville dans la pure tradition de début de siècle. Avec son rythme effréné, sa force de l’hilarité, Gosse de riche nous renvoie à nos propres contradictions, car il est si bon de se sentir moins seuls dans cet exercice du miroir social !

La comédie musicale de Falk, Bousquet et Maurice Yvain figure parmi les chefs-d’œuvre du genre. Des dialogues et des lyrics spirituels et réjouissants, incisifs, ironiques et parfois délicieusement cruels sur une partition de haute valeur musicale, qui sait marier le fox-trot avec le contrepoint, l’harmonie et l’orchestration et une veine mélodique aux impérieuses séductions. Le succès des chansons de Gosse de Riche fut, en son temps, aussi immense que durable. Arthur Honegger disait de Maurice Yvain qu’il était un grand petit maître, ajoutait à juste titre : Une telle emprise sur la foule prouve quelque chose et n’est pas le fait du premier venu.

Pascal Neyron, dans la lignée de son précédent Là-Haut ! à l’Athénée continue d’y insuffler le récit d’un rire issu de la cruauté humaine, burlesque, et dada : rire de ceux qui la commettent, rire de ceux qui la subissent ; en faire une lecture explosive, jouissive, et que sa puissance musicale transpire en scène sans relâchement.